POLITIQUE
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e 1968
à fin 2017, vingt-trois ministres se
sont donc succédés place Beauvau pour y exercer la fonction de ministre de
l'intérieur ou, plus trivialement, celle de premier flic de France. À ce poste
régalien de première importance, puisque le ministre en charge de ce
portefeuille occupe la deuxième place dans l'organigramme du gouvernement,
cette fonction aura été assumée par des personnalités tour à tour de Droite et
de Gauche, au gré des alternances politiques
à la tête du pays, avec un parfait équilibrage. Preuve de l'inconstance
de l'électorat qui, systématiquement, s'empresse de changer de couleur
politique à chaque nouvelle élection majeure où il est appelé à se choisir le chef de l'État.■
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orce est de constater que
tous sans aucune exception ont lamentablement
failli et échoué dans leur mission pourtant capitale, et que la couleur
politique n'aura donc eu strictement aucune incidence sur le bilan de la
sécurité intérieure sur ces cinquante dernières années. Puisque l'on a pu
constater que cette sécurité se sera
continuellement dégradée au fil du temps pour en arriver, aujourd'hui, à une
situation d'insécurité extrême, explosive et que nous sommes désormais en
situation de guerre déclarée, que nous devons déplorer de nombreux morts
victimes d'assassinats dont le bilan en pertes humaines innocentes ne fait que
s'alourdir d'année en année.
UN BILAN DÉSASTREUX
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e bilan est donc sans appel
et il faut se rendre à l'évidence :
malgré nos supers flics qui, tous, ont tenu le même discours qui se voulait
viril et protecteur, nous sommes depuis un demi-siècle de moins en moins en
sécurité et de plus en plus menacés. Avec, il est vrai, une nette accélération
ces derniers temps avec la montée en puissance de la guerre de religion qui
nous est menée par un islam qui se veut combatif et conquérant, aux antipodes
de l'image idyllique de « religion
de paix et d'amour » que certains s'obstinent à vouloir nous imposer.
À l'instar du chef de l'Église Catholique qui, visiblement, ne milite pas pour
sa paroisse.
C'est
donc un cinglant constat d'échec pour tous ceux qui ont occupé et même plutôt
usurpé ce poste stratégique sans avoir été en mesure d'en assumer correctement
la charge. Ce qui revient à s'être rendus coupables de trahison
envers le peuple même s’ils n'ont pas été élus mais nommés (je n'ai pas voulu
utiliser l'écriture inclusive pour les mot «
rendus et élus », mais ce constat vaut également pour la seule femme qui
aura exercé la fonction, à savoir M.A.M
durant la mandature Sarkozy).
GAUCHE ET DROITE DANS LE MÊME SAC
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Droite et la Gauche sont donc co-responsables et co-coupables de
l'état de délitement de notre société, de l'abandon de ses valeurs essentielles
que sont la liberté et la sécurité et où s'est développée de façon
exponentielle une criminalité mafieuse, anarchiste, terroriste, chaque jour
plus incivile, plus agressive, plus violente et non combattue ou alors très
mollement, que ce soit par lâcheté,
angélisme ou par idéologie.
C'est
donc un demi-siècle de sérénité, de bonheur, d'insouciance, de plaisir de
vivre, de progrès que nous avons perdu et sacrifié car confié à des
personnalités qui n'en n'étaient pas dignes, même si incontestablement,
certaines portent une responsabilité plus lourde que d'autres.■