dimanche 10 décembre 2017

JUL : fête de la grande pause créatrice avant le renouveau

TRADITIONS

J
ul ou, plus tard Noël, est une fête originellement païenne avant que d’avoir été récupérée par le Christianisme. La période des douze nuits entre la veillée de Noël et l'Épiphanie est d'une importance millénaire pour nos peuples indo-européens, dont les Belges, par l'intermédiaire des Celtes et des Germains, sont les dignes descendants.■

N
oël est non seulement la célébration de la nativité de Jésus pour les Chrétiens, mais Jul, bien antérieure, est aussi celle de l'éternelle présence du soleil, au cœur même des nuits les plus intenses de l'année pour les Païens (Entendez les « Polythéistes » Indo-Européens. Car le Paganisme est une Foi : celle de nos lointains Ancêtres.

Bougeoir de JUL
Il faut s'imaginer, voici deux mille ans, nos Ancêtres  Païens confrontés à l'arrivée de la période hivernale, période de doute, d'incertitudes quant au retour du printemps, de la végétation, de la fertilité des champs.
Une longue habitude de la nature, du rythme des saisons et du caractère sacré du vivant leur fait considérer cette période comme celle qui conditionne les lendemains de leur terre mais aussi le sort du cosmos.



La naissance du Christ, pour les Chrétiens, c'est le moment où s'accomplit le renouveau, se renouvelle l'Alliance entre la divinité et ses créatures. Pour les Païens, c'est le lent renouveau de la lumière, la perpétuation du feu qui conditionne la vie alors même que le monde semble pétrifié sous une chape blanche et un froid mortel, c'est la conviction de l'éternel retour du soleil et des forces qui prodiguent chaleur et vie, c'est aussi enfin des moments où les défunts sont honorés, car leur présence est beaucoup plus manifeste depuis la Saimain (chez les Celtes), ou Toussaint (chez les chrétiens), temps extraordinaires où le monde des vivants et des morts s'interpénètre.

Que nous soyons Païens ou Chrétiens, nous célébrons durant cette période, la continuation de l'unité du vivant, pacte entre le ou les dieux et ceux et celles, hommes ou animaux qui peuplent la terre.


NOËL

À
 tout seigneur tout honneur ! Ce jour du 25 décembre était l'anniversaire des divinités solaires chez les Païens. La dénomination chrétienne (qui vient du latin « natalis ») exprime la notion de naissance. Naissance du Christ, que l'Église n'a que tardivement fixée au 25 décembre alors que, précédemment, elle la plaçait vers la fin mars.

L'Église a donc plaqué une fausse date de la naissance du « Dieu incarné » sur celle des festivités du Solstice d'Hiver pour en supplanter et récupérer le sens. L'enracinement du christianisme était à ce prix… selon le Vatican.

Dans les langues germaniques, le mot pour désigner le solstice est JUL, dont les anciennes significations sont « roue », « fête » ou encore « bière ». Dans l'ancienne Germanie, on parle aussi pour la nuit de Noël de « nuit des mères », symbole en rapport avec la maternité. Chez les Romains, rappelons l'existence d'une déesse du solstice (Diua Angerona), fêtée le 21 décembre, et que le 25 décembre était la fête officielle du Soleil Invaincu.
Feu Sacré

DOUZE NUITS

P
our bien comprendre la notion de solstice (du latin sol - soleil et stare - s'arrêter), il faut tenir compte des Douze nuits qui séparent Noël de l'Épiphanie (6 janvier). Elles symbolisent la nuit hivernale, les nuits les plus longues de l'année, lorsque le monde est figé dans le froid et l'obscurité.

C’est le Concile de Tours (567) qui, pour faire face à l’enracinement traditionnel de nos Ancêtres -notamment Gaulois- dans la religion Païenne décida de considérer la période de douze jours comme sacrée. Le symbolisme des douze nuits est en fait multiple. On peut y voir un condensé de l'année, un rappel des douze mois qui composent celle-ci. On peut certainement les interpréter comme la grande pause de la nature, telle qu'attestée par d'innombrables traditions dans les différentes régions d'Europe.

Bûcher de Solstice d'Hiver

Une pause durant laquelle se prépare activement la renaissance du soleil et de la végétation. D'où le caractère de fête de la fécondité du solstice. Un exemple parmi d'autres : l'interdit pesant sur les activités de filage durant la période hivernale. Filer, faire des nœuds était conçu comme potentiellement dangereux pour le processus de renaissance de la nature.■ Avec Source








La décadence

La décadence

PROPOSER UN ARTICLE

Adressez votre texte à fpi-legaulois@gmail.com

Il ne doit pas excéder une page (en Word)

Les propos ne doivent pas contrevenir aux Lois en vigueur

Vous pouvez signer de votre propre nom ou prendre un pseudonyme

CHOISISSEZ VOTRE RUBRIQUE

POLITIQUE ECONOMIE INTERNATIONAL ARMEE HUMOUR CULTURE PATRIMOINE IMMIGRATION TERRORISME COMMUNIQUÉS TRADITIONS

L’islam est la seule « religion » au monde

qui s’attaque à tous les Peuples de la Terre.

Combattez-le !... pour notre survie.