TRIBUNE
LIBRE
Mais curieusement -et hélas !-,
il est un mot de notre langue Française figurant dans le dictionnaire qui se
trouve être totalement absent des discours, des propositions ou des professions
de foi de ceux qui cherchent à nous séduire et nous attirer vers eux. Il s'agit
du mot « Moratoire » qui pourtant aurait toute sa place aujourd'hui dans
le débat politique. Et si ce mot était
employé et appliqué à la lettre dans la gouvernance du Pays, de nombreux
problèmes s'en trouveraient immédiatement réglés ou en passe de l'être.
Il suffirait pour le
candidat élu devenu président de la République de décréter, dès son
intronisation et pour la durée de son quinquennat, l'instauration d'un moratoire sur un certain nombre de sujets tels
le Droit du sol, le droit d'asile, le regroupement familial, la double
nationalité, la naturalisation, la régularisation, l'octroi de l'AME, la
délivrance de visas, l'asile politique, la mise en chantier de mosquées, la
cession du patrimoine à des puissances étrangères (liste non exhaustive).
Le mot « Moratoire »
signifiant « mise en suspens », ce serait donc un coup d'arrêt
immédiat, un gel de toutes ces mesures aussi inutiles que nuisibles. Cette
suspension étant à vocation temporaire, elle serait effective pour la durée du
mandat, mais rien ne s'opposerait à ce qu'elle soit reconduite pour un second tour de piste si le
Peuple souhaite prolonger l'expérience. Ce
qui serait très vraisemblablement le cas.
Une façon pour le candidat à
sa propre succession de pouvoir espérer être à nouveau plébiscité pour le quinquennat
suivant, une forme d'investissement sur
l'avenir en quelque sorte, un ticket gagnant pour une réélection dans un
fauteuil.
Ce serait donc l'occasion
inespérée de fermer « durablement
» un robinet qui coule à flot depuis bien trop longtemps : celui de l'immigration débridée, incontrôlée,
devenue incontrôlable avec ses nombreux dégâts collatéraux, en permettant de
faire une pause salutaire après quarante années d'opération « portes
ouvertes » associée à des lois iniques, scandaleuses, suicidaires,
coûteuses en terme économique mais aussi ,et surtout, à l'origine de la dégradation du climat social, sécuritaire,
identitaire, culturel !
Pour ce qui me concerne, je
serai particulièrement attentif aux discours et déclarations de campagne des
divers candidats, en espérant entendre ce mot d'une voix de stentor de la
bouche de l'un d'eux. Mais à la seule condition qu'il ne s'agisse pas d'une promesse électoraliste aguichante sans
lendemain mais bien d'une démarche
volontariste pour une application de ce moratoire multi volets qui devrait
être mis en œuvre immédiatement, de manière intransigeante, rigoureuse et sans
faiblesse.
Que
cela convienne ou non à madame Merkel, à monsieur Junker et à tous ceux qui
hurleront à la mort à cette annonce !