jeudi 24 mars 2016

Une guerre religieuse, par Guy ROUVRAIS

TRIBUNE LIBRE
C’était prévu. On savait qu’« ils » allaient encore frapper. On ignorait où et quand. Ce fut Bruxelles. Où sera-ce demain ? Chez nous encore ? Ailleurs ? Et pourtant bien que dans la tuerie de Belgique il n’y eût rien d’inattendu, c’est la même stupeur, la même tristesse, la même colère qui saisit chacun, car on ne s’habitue pas à vivre avec l’horreur. Heureusement ! (Article paru sur « Présent »).
À s’habituer on se résigne et la résignation engendre la démission puis le renoncement. C’est l’objectif des terroristes de l’État islamique et leur message : vous ne pouvez rien contre nous, nous frappons où nous voulons, quand nous voulons, rendez-vous, soumettez-vous.
C’est par la terreur que l’islam s’est toujours imposé, hier comme aujourd’hui. Mais nous n’avons pas de Charles Martel à la tête de l’Europe.

Certes, en France comme outre-Quiévrain, la sécurité va être renforcée alors que l’on faisait déjà le maximum, nous disait-on, on fera donc le maximum du maximum. Il y aura des policiers et des militaires en plus. Il faut évidemment déployer ces forces de l’ordre, la police et l’armée sont nécessaires mais insuffisantes eu égard à la nature de la guerre qui nous est livrée. Une ou mille mitraillettes ne peuvent pas grand-chose face à un individu prêt à se faire exploser en croyant aller tout de suite après au paradis où mille vierges l’attendent.



Daech le dit, l’écrit, le proclame et met sa machine de guerre au service de son seul but : l’extension du califat à la planète entière afin que tout le monde devienne musulman pour réaliser ce que prophétise le Coran. C’est une guerre qui est d’abord religieuse. Les terroristes ne s’en prennent pas aux « valeurs de la République » – et à Bruxelles aux valeurs de la monarchie ? – comme nos dirigeants l’ânonnent, mais aux « mécréants », aux « croisés », aux chrétiens, même si nous le sommes si peu et si mal. Y opposer « l’unité nationale » est dérisoire si nous nous méprenons sur le sens de la guerre : s’unir pour quoi ?



La gauche est impuissante à comprendre ce terrorisme religieux. Elle est toujours tributaire d’un scientisme ou d’un marxisme résiduel qui lui fait voir la religion comme la simple survivance d’un autre âge, appelée à disparaître.



Pour le pouvoir, le terrorisme islamiste n’est donc qu’un problème de maintien de l’ordre, une nouvelle criminalité à réprimer, mais seulement quand le mal est fait. Manuel Valls vient de reconnaître qu’il y a, partout en France, des Molenbeek, des quartiers où les salafistes sont chez eux et y font régner leur « ordre ». Que fait-il ? Rien.



Car, contrairement à la commune belge, ces quartiers chez nous n’ont fourni aucun terroriste (connu) à l’État islamique, se rassure-t-il. Pas encore ! Car ça a commencé comme cela à Molenbeek, on a laissé pousser les graines de l’islamisme et on a récolté des tueurs quelques années plus tard. Le gouvernement va aussi se charger à sa manière de la promotion de l’islam, le « bon », cela va de soi, en décidant d’introduire des imans dans les cellules de déradicalisation pour mettre les djihadistes dans la ligne du « vrai » Coran.

La République laïque a besoin des musulmans pour en combattre d’autres : elle ne fait qu’assurer la propagation de l’islam.




La décadence

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