TRIBUNE LIBRE
Nous connaissions déjà le slogan « Le
poids des mots, le choc des photos » qui a fait le succès du média
papier « Paris Match », slogan qui pourrait être étendu à un
troisième élément « Le prix des photos ». Car il aura suffi d'une prise de vue,
celle d'un enfant Syrien mort sur une plage, photo sans doute réaliste mais
mise en scène avec cynisme pour lui donner davantage d'impact médiatique, pour
que du jour au lendemain les portes déjà entrebâillées de l'Europe s'ouvrent en
grand pour permettre à des millions de candidats à l'exil de pénétrer sur le
vieux continent. Sachant que seul un
faible pourcentage concerne de véritables réfugiés fuyant les combats, le
plus gros de cette marée humaine plus proche du tsunami dévastateur que de
l'inoffensive vaguelette étant composé d'opportunistes, de profiteurs, voire de
prédateurs attirés pour certains par les bienfaits de l'assistanat mécréant
mais malgré tout bon à prendre… et pour d'autres, la possibilité de pouvoir
venir gonfler les rangs des soldats du djihad déjà présents sur la terre à conquérir
au nom d'Allah.
Cette photo
montage a donc un coût particulièrement élevé, exorbitant, prohibitif, une
note particulièrement salée (aucune allusion cependant au fait qu'il s'agit
d'une image prise en bord de mer) et le prix à payer pour cette représentation
certes dramatique et macabre est anormalement surestimé et de plus suicidaire.
Chaque jour des enfants trouvent la mort et
c'est bien entendu d'une infinie tristesse. Mais exploiter un fait divers même malheureux à des fins de propagande est
inacceptable, inqualifiable. Jouer sur le registre de l'émotion, de la
sensibilité, de la faiblesse humaine pour contraindre l'opinion publique à
accepter l'inacceptable, l'invasion de son continent prélude à sa soumission
et/ou à sa disparition est une manœuvre malhonnête, frauduleuse et incompréhensible.
À moins bien sûr que
l'idée maîtresse soit la submersion
volontaire du monde occidental pour remplacer une civilisation d'origine
Chrétienne par une autre d’obédience musulmane islamiste !
L'appareil
photo doit donc être désormais considéré comme étant une arme de destruction
massive
particulièrement performante et meurtrière, l'objectif zoom un canon, la
pellicule même numérique une munition, le trépied un affût, le photographe un
soldat, l'écran de visionnage un théâtre d'opération !