COMMUNIQUÉ
Communiqué de presse du Front National
La
pitoyable affaire dite des assistants parlementaires, lancée à la veille
des élections départementales par le socialiste allemand Martin Schulz en 2015,
se traduit aujourd’hui par une perquisition au siège du Front National.
Le Front National s’étonne du choix de cette procédure, dirigée par le procureur
de la République hors la nomination d’un juge d’instruction, donc aux
ordres du ministre de la Justice, alors même que cette enquête préliminaire a
été ouverte il y a près d’un an.
Il s’étonne également de l’incroyable déploiement de moyens engagés
par le pouvoir, alors que sur le fond cette affaire manque évidemment de
bases légales.
En effet, il est
reproché à certains assistants parlementaires d’avoir des fonctions ou
responsabilités politiques, ce qui, dans un état de droit, est une liberté
fondamentale de tout citoyen qui ne peut être limité dans son engagement
politique ou associatif. Dans tous les
partis, des assistants parlementaires ont des responsabilités politiques.
Cette
perquisition doit donc être vue pour ce qu’elle est : une opération politique
directement pilotée par François Hollande et Manuel Valls, dans le but
d’entraver, de surveiller et d’intimider l’opposition patriote.