samedi 20 février 2016

Bruxelles et Berlin contestés par la « Nouvelle Europe »

EUROPE
Un sommet peut en cacher un autre. Sur fond de « crise migratoire », la politique des « portes ouvertes » prônée par Bruxelles et Berlin est de plus en plus combattue au sein des états-membres. Le sommet du Groupe de Visegrad (République tchèque, Pologne, Slovaquie, Hongrie) en est l’illustration. Le réveil européen viendra-t-il de l’Est ?...

En pleine crise migratoire sur le continent européen, le sommet de l'Union européenne a démarré jeudi à Bruxelles. Mais un autre rendez-vous lui a fait de l'ombre: le « sommet des États d'Europe de l'Est », qui s'est achevé la veille et pendant lequel la « Nouvelle Europe » s'est rebellée contre l'« Ancienne », justement à cause des réfugiés.

Le sommet du Groupe de Visegrad à Prague, auquel ont participé les premiers ministres tchèque, hongrois, polonais et slovaque, ainsi que leurs homologues bulgare et macédonien invités pour ce rendez-vous, a montré que les pays de la « Nouvelle Europe » ne voulaient pas se résigner à la politique des « portes ouvertes » de la chancelière allemande Angela Merkel, et qu'ils formaient un bloc d'opposition commun à la politique migratoire de Berlin et de Bruxelles. Un jour avant l'ouverture du sommet de l'UE, les dirigeants du « Bloc de l'Est » ont ainsi décidé de fermer le transit des migrants par le "couloir balkanique" passant par la Macédoine, la Serbie, la Croatie, la Hongrie et l'Autriche.

Officiellement, le sommet du Groupe de Visegrad (République tchèque, Pologne, Slovaquie, Hongrie) s'était réuni le 15 février à l'occasion du 25e anniversaire de cette organisation informelle, créée en 1991 pour faire contrepoids à l'influence de Moscou dans le « bloc soviétique » de l'époque. Cependant, ce groupe s'est transformé avec le temps en club de défense des intérêts des pays d'Europe de l'Est ayant adhéré à l'UE, pour faire contrepoids à la politique de Bruxelles et de Berlin. La dernière réunion de Prague a confirmé cette tendance.
Les premiers ministres tchèque, polonais, slovaque et hongrois — respectivement Bohuslav Sobotka, Beata Szydlo, Robert Fico et Viktor Orban — ont fait front commun contre la politique des « portes ouvertes » d'Angela Merkel.

Ils ont non seulement critiqué les quotas obligatoires pour la répartition des migrants dans leur pays (la Hongrie et la Slovaquie ont déjà saisi la Cour de justice de l'UE à ce sujet), mais ont également annoncé avoir l'intention de fermer prochainement le « couloir balkanique » aux migrants en construisant à la frontière entre la Grèce et la Macédoine un nouveau « rideau de fer », semblable à celui érigé l'automne dernier à la frontière serbo-hongroise.

En signant la déclaration de Prague consacrée au 25e anniversaire de la création du « V4 », les dirigeants tchèque, polonais, slovaque et hongrois ont clairement prôné le maintien des accords de Schengen et une Europe forte sans lignes de démarcation. Les pays d'Europe de l'Est ont adopté cette position commune avant de se rendre au sommet de l'UE consacré au problème migratoire, qui promet d'être une épreuve difficile pour la chancelière allemande.

Groupe de Visegrad : le réveil européen viendra-t-il de l’Est ?...


La décadence

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