mardi 2 avril 2013

La République est morte, vive le Roi - par Franck Dupont

N
otre belle République, du Peuple de France est en train de s’arc-bouter sous les coups que lui assènent nos représentants. 1789, pourrait constituer son point de départ, 220 ans d’une longue vie, entrecoupée de différents régimes, pour en arriver à une 5ème République moribonde, à bout de souffle, pour ne pas dire se dirigeant  vers une fin brutale.
Trois piliers, trois principes à cette République : Liberté-Egalite- Fraternité. Un quatrième devenu omniprésent, pour ne pas dire omnipotent Laïcité. Pour soutenir cet édifice, un exécutif élu par le Peuple, un législatif représenté par deux chambres et un pouvoir judiciaire indépendant. Avec un corollaire, la séparation des pouvoirs. Une idée primordiale, fondatrice même de la République, UN PEUPLE SOUVERAIN.
Lorsque sont rappelés ces dogmes fondamentaux de notre constitution, nous pourrions croire que le Peuple est respecté et écouté. Les faits depuis quarante ans et plus récemment avec la manif pour tous nous éclairent sur une réalité plus brutale. Le Peuple est méprisé, surtout le Peuple historique de France ; celui qui en a fait l’Histoire petite et grande.¢

Certes, ce pauvre Peuple l’a bien cherché, en acceptant coûte que coûte toutes sortes de compromission pour maintenir ses acquis et son confort ; moi  le premier.  En acceptant les insultes d’un ignard ministre qui  dénie même le droit au Peuple Français d’être un Peuple avec tout ce que cela représente. Je ne vous nomme pas Éric, l’histoire ne retiendra de vous  que votre conversion et votre mariage arrangé.

Un Peuple qui s’endort prend le risque considérable de se liquéfier. Mais aujourd’hui, alors que nous avons perdu la guerre économique en devenant un petit poucet face aux deux ogres sino-américains, et aux futurs qui se mettent en place, alors que nous perdons le combat démographique, demain nous aurons perdu le combat culturel et politique en n’ayant plus rien à opposer aux groupes se constituant en Europe. Alors, nous devrons à notre tour émigrer, mais où ; ou lutter et comment ?

Aujourd’hui, que devient notre situation face à nos grands principes républicains ? La liberté de circuler partout remise en cause. Parlez en aux femmes ou même à des hommes pourtant réputés le « sexe fort », lorsqu’il s’agit de se balader dans certains points chauds à certaines heures. Parlez-en à ces résidents de zones d’habitation complètement barricadées  pour assurer leur sécurité. Cette liberté de circuler comme tant d’autres se réduit à peau de chagrin.  La peur a pris le pas sur cette liberté jadis tant défendue.

La liberté  d’expression est quant à elle, à double tranchant, celle qui rejoint  la pensée unique et le politiquement correct aura toujours libre prose dans tous les cercles les plus éclairés et avertis. Celle qui consiste à dire tout haut ce que pense la majorité tout bas sera toujours vilipendée et traitée plus bas que terre ou en l’occurrence plus bas que justice. Osez dire qu’il y a trop d’immigrés en France et vous prenez le risque de payer une très forte amende, car vous travaillez et que vous êtes solvable ou au pire une peine de prison avec sursis ou sans. Tuez un innocent qui était là au mauvais moment et vous sortirez de prison après 10 ans et certainement beaucoup moins, au nom de l’humanisme, n’est-ce pas « Madame mariage pour Tous » ?

Au nom de ce même humanisme, vous feriez bien de vous occuper de tous les excès engendrés par cette liberté et notamment en ce qui concerne le respect et l’intégrité de la femme. Najat,  il est bien de vouloir l’égalité des salaires hommes-femmes et l’interdiction de la prostitution, mais attaquez-vous de toutes vos forces aux dérives de la pornographie. Au nom de la liberté, on ne peut laisser se déchaîner tous les plus bas instincts, même avec le consentement de la femme, et je doute qu’en certains cas celle-ci consente ; mais se trouve plutôt forcer à consentir.

Ensuite le second principe de l’égalité. Plus vous travaillez et concourrez à la richesse de la nation, et moins vos droits sont étendus. Vos gains doivent être redistribués à ceux qui ne peuvent ou ne veulent rien faire. Nous pourrions l’accepter dans le premier cas, mais dans le second ; comment pouvons-nous l’encaisser sans jamais broncher, comment avons-nous pu devenir aussi  lâches, quand nos gouvernants s’abreuvent sur notre compte, lorsque la corruption gangrène tous les échelons de la société, quand la discrimination positive pousse vos enfants à chercher du travail sur le compte de la préférence immigrée, quand des populations n’ont plus qu’à attendre la récolte sans y avoir contribué. L’égalité, même en théorie n’existe plus, elle a été balayée par l’avidité et l’injustice de nos politiques qui ont préféré le confort de leur compte en banque et le népotisme lié à leurs fonctions qui leur permet entre autre de placer correctement leurs proches ; tout cela en sacrifiant la fraternité qu’ils auraient dû incarner. Cette fraternité, ils ont d’ailleurs décidé de la réserver à d’autres pour s’excuser des  duretés de l’Histoire.

Cette République est devenue un cimetière dans lequel sont enterrés ses grands principes et le Peuple qu’ils devaient servir. Le Président de la République et les assemblées inutiles qui l’accompagnent en sont les maîtres de cérémonie pour ne pas dire les croque-morts.

D’où pourrait venir notre salut ? Certainement pas des urnes, Marine le Pen en sait quelque chose. J’ai fait un rêve, j’ai rêvé que l’Armée Française, censée représenter et incarner l’honneur, défendre son territoire et son Peuple,  et en dernier recours  le respect des principes constitutionnels, allait prendre la mesure du désastre qui s’annonce et réfléchir à une action concertée. Dernier bastion de la France, cela fait longtemps qu’elle aurait dû battre la mesure. Mais elle est plus préoccupée à compter ce qu’il va lui rester de ses forces et de ses hommes de conviction  et d’Honneur que de caresser le doux espoir de sauver la grandeur de la France et du Peuple qui en a fait ce qu’elle est devenue.

Moi,  en désespoir de cause j’en arrive à ne plus avoir foi ni en cette République ni en ses serviteurs ou disons plutôt à ceux s’en servant, et n’ai plus foi en la démocratie. Quand je vois chacune des actions populaires foulées aux pieds de ceux qui regardent ce Peuple de manière hautaine et méprisante. Louis XVI a perdu sa tête mais a trouvé d’indignes remplaçants en la personne de ces  hommes avides de pouvoir, censés représenter le Peuple.

Alors je le dis, vive le Roi et à bas la pseudo-démocratie ; au moins nous saurons que nous sommes en Royauté.¢

La décadence

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