mardi 19 février 2013

À notre conscience collective d’y répondre – par Éric E.G.Nogard


N
’est-ce pas le comble de l’Horreur. Ce comble de l’Horreur est-il seulement une menace. Cette menace épouvantable est-elle une lubie, est-ce une réalité. La perversité de l’homme ne nous est pas inconnue, tellement nous avons eu à la subir, ou du moins le pensions-nous.

Nous le pensions jusqu’à tout récemment quand un électrochoc nous a stoppé net et pétrifié d’effroi, comme quoi, la coupe n’était pas pleine. En vérité, nous avons cru à un cauchemar.

Cependant, sauf si juste après, nous avons été abusé par notre ouïe comme par notre vue, à l’écoute ou à la lecture de certains médias, nous n’avons pas rêvé, ce n’était pas un cauchemar, c’était une réalité. Le Diable est parmi nous, méfions-nous de nous-mêmes. Savons-nous que nous en sommes venus à tuer dans la souffrance, par exploitation abusive de la Loi.¢


Dévier la Loi, la contourner à ce point, n’est-ce pas diabolique et le Diable lui-même peut-il faire mieux encore. Savons-nous que cette exploitation diabolique et parfaitement consciente, prospère de plus en plus, à la faveur de la complicité collective de gens peureux de perdre leur emploi, voire d’être rayés d’une liste d’avancement ou du bénéfice d’une distinction, d’une flatterie. Alors, expliquons-nous.

La Loi prévoit qu’on puisse donner son concours à l’interruption d’une vie sous ces trois conditions expresses :

Ø  Que cette interruption soit authentiquement demandée par l’intéressé lui-même, au bénéfice de sa pleine et entière lucidité, comme de sa pleine et entière liberté de décision.
Ø  Que cette interruption soit motivée par des souffrances devenues inhumaines et que la science n’est pas à même de soulager.
Ø  Que la mort du sujet soit inéluctable eu égard à l’incurabilité certaine du mal qui engendre sa souffrance et sa déchéance.

Nous sommes donc, dans ce cas de figure, au regard d’un choix libre, lucide et résolu exprimé par le sujet. Et, dans ce cas de figure, nous ne nous croyons pas en mesure d’apprécier le choix d’autrui ni de choisir pour lui, c’est l’affaire de la médecine légiste et de son éthique. En revanche, et nous en frissonnons d’horreur. N’y-a-t-il pas de ces vies qui ne demandent qu’à se consumer en paix et s’éteindre d’elles-mêmes, comme la chandelle qui a brûlé sa dernière molécule de cire.

N’arrive-t-il pas que ces vies soient fauchées :

Ø  Non pas par la faux que l’on sait, ni du coup de massue pas plus que du coup de fusil ou par un éclat d’obus, mais l’horreur, par la faim et la soif, par inanition, par déshydratation… douleurs horribles infligées par ceux-là mêmes qui en ont juridiquement la garde.
Ø  Non pas pour cause de conflit mais parce que les places sur Terre seraient devenues rares aux « humains ».
Ø  Non pas dans la Jungle où la vie est un Pari de tous les instants, mais dans des Centres Institutionnels à vocation de les protéger.

Et dans ces Centres, quels sont les moyens de recours de ces personnes âgées sans force, sans voix, sans appui, sans témoin. Dès-lors, ces Centres seraient-ils seulement des mouroirs, ne seraient-ils pas par excellence des « Lieux de Crimes ». C’est notre Conscience Collective qu’interpellent les dérives de la Loi.

C’est à notre Conscience Collective d’y répondre.¢

Contact E-mail : eric.nogard@orange.fr

La décadence

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