Lorsque Sarkozy
nommait ses proches à des postes de responsabilité, la « gôche »
poussait des cris d’orfraie, dénonçant une mainmise sur les rouages de l’État.
Aujourd’hui, c’est Hollande qui nomme ses « p’tits copains »… et la
même « gôche » trouve ça normal. Comme le disait feu Edgard Faure : « Ce n’est
pas la girouette qui tourne, mais le vent ! »
Nommé
ce mercredi 9 janvier en Conseil des ministres par le président Hollande, dont
il est proche, Olivier Schrameck prendra ses fonctions le 24 janvier prochain.
Avant même que des critiques n'apparaissent, le gouvernement s'est défendu de
toute « nomination politique ».
Le
gouvernement n'a même pas attendu les critiques de l'opposition pour défendre,
à peine rendue publique, la nomination d'Olivier Schrameck à la tête du Conseil
supérieur de l'audiovisuel (CSA).
M. Schrameck
est proche du « chef » de l'État. Haut fonctionnaire, juriste de
formation, il a passé une grande partie de sa carrière auprès de l'ancien
Premier ministre Lionel Jospin, dont il a été notamment le directeur de cabinet
à Matignon.
Mais
« il ne s'agit nullement d'une nomination politique », a assuré la
porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, dont on connaît bien le
sens de la taqiya. Venant de la ministre marocaine, on sait à quoi s’en tenir…
Olivier
Schrameck succédera ainsi, à la fin du mois, à Michel Boyon, lui-même
ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin (UMP). Lors de la nomination de ce dernier en 2007, un certain François Hollande avait eu des mots très durs pour dire combien il était « inquiet et consterné par cette nomination » qu'il jugeait extrêmement « grave ».
ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin (UMP). Lors de la nomination de ce dernier en 2007, un certain François Hollande avait eu des mots très durs pour dire combien il était « inquiet et consterné par cette nomination » qu'il jugeait extrêmement « grave ».
L'UMP
n'a évidemment pas oublié ces propos. La secrétaire générale du parti, Michèle
Tabarot, fustige ainsi « le décalage entre les paroles et les actes de
François Hollande », tout en dénonçant une « nouvelle preuve de
duplicité de la majorité ».
Avec
RFI