vendredi 4 janvier 2013

Mariage, vous avez dit «mariage»? par Alceste


Jadis, (adverbe  indécent !) les parents construisaient eux-mêmes celui de leurs enfants. C'était une assurance-vie, si l'on ose dire, et en général, bénéfique.
Puis les enfants s’émancipèrent, et le construisirent eux-mêmes, mais le plus souvent avec l'accord de leurs parents. Et c'était une réussite.
Puis ils ne se marièrent plus, ils devinrent « compagne et compagnon », expression plus euphonique que concubins, mais recouvrant une même réalité.
Parfois ils se marient encore, pour donner à un enfant né ou à naitre un état-civil.
Sauf erreur, c'est ce que le code romain avait institué pour rattacher les enfants à un père -filiation (1)- et que reprit le Code Civil de Napoléon.


Les époux se promettent assistance et respect, et d'élever ensemble leurs enfants.

Quand on a le sens des responsabilités, c'est un contrat auquel on se tient.

Ce contrat, tout a été entrepris en France, depuis quatre  décennies, pour le critiquer, le ridiculiser, l'évacuer.

Rien pour lui rendre la place d'honneur qu'il n'aurait jamais dû quitter.

Curieusement, ce mariage civil souvent consacré par un acte religieux, et donné pour obsolète, aujourd'hui on nous propose de le remettre au goût du jour, au nom du « Progrès ».

Vous avez dit  "progrès "?  Progresser, ce n'est rien d'autre qu’aller plus loin.

Mais aller où ?

Jusqu' à présent, le contrat ne  légitime que l'union d'un homme et d'une femme.

Parce-que selon l'anthropologie, c'est l’unique moyen naturel pour perpétuer l'espèce humaine.

Et même par manipulation scientifique, c'est aux deux qu’ 'il faut avoir recours.

Félicien Marceau, qui fut Doyen de l'Académie Française, a écrit : »Il y a dans le langage actuel une lâcheté qui consiste à avoir peur du mot juste. »

Alors ne mâchons pas nos mots.

Les candidats  ont si bien conscience de cette hétérogénéité  nécessaire à la procréation que, lors du mariage de deux messieurs, souvent l'un porte un costume  soyeux, des cheveux plus longs, une fleur à la boutonnière ... Quant aux dames, l'une est déjà... d'allure différente.

Ensuite ?

Un « couple » de messieurs réussira, si l'amendement est voté, à rémunérer une tierce personne, « porteuse », fécondée par truchement scientifique, grâce à un « donneur », qui doit être anonyme, à moins que ce donneur soit l'un d'eux ?

Cela nous semble bien complexe ...

Et d'un couple de dames, l'une acceptera-t-elle, horresco referens, une éphémère aventure adultérine pour contourner les paperasseries ?  Et d'allaiter l’enfant, acte prohibé dans « Le meilleur des mondes » où tous, d'alpha à oméga, sont des produits d'incubation en éprouvettes ?

Ou bien accueilleront elles un enfant de l'une d'elles et d'un inconnu « donneur anonyme », sans l'ombre d'une curiosité ?

C'est aussi bien compliqué.

En admettant que la décision  ait été mûrement réfléchie  en duo, de  même que pour une adoption, comment un jour l'enfant ainsi arrivé dans un foyer ressentira-t-il  un jour son cas particulier ? Rares sont les adoptés qui ne recherchent pas, y compris ceux « nés sous x », leurs parents biologiques, dont la découverte déséquilibre souvent leur vie. Iront-ils fouiller les archives des laboratoires pour y retrouver le tube fatidique ?

Dans ces familles tout de même artificielle Dans ces familles tout de même artificielle (les écologistes qui détestent les manipulations génétiques chez les plantes, devraient s'en aviser) appliquera-t  on plus vite la théorie du « gender »? Les rétifs seront ils réprouvés ? Et enfin, question affreuse, les bébés seront-ils un jour portés comme  trophées de  victoire  de la loi Taubira, sur des chars gays ?

Vous avez dit « égalité »?

Sauf que le mot parité eut donné  au débat un sens bien plus savoureux, s'il ne s'agit que de pensions de reversion, de testaments et actes notariés, passons à l'amour, argument de choc pour les émotifs.

Or, fi de Roméo et de Juliette, de Philémon et de Baucis ! Mariage pour tous ! Alors s'agit-il désormais de Byron et d'Augusta, d'Œdipe et de Jocaste, de Leda et du cygne, de Centauros et des jolies juments de Thessalie ?

Les dieux sont parmi nous quand la science bricole dans les cornues, cloner des humains après les brebis tourne bien des têtes.

Ceci n'est pas persiflage, mais indignation.

Car il est évident que pour parvenir à un bouleversement des sociétés, Aldous Huxley en a eu le pressentiment, ou  pour des aventures scientifiques à but terrifiant, selon le mot d'Elizabeth Guigou, hostile en son temps à ces projets, on utilise le mal être d'un petit nombre, (Piotr Tchaikosky en fut le génial et souffrant exemple), qui recherche une... le mot est à la mode, normalité.

Ce n'est pas les respecter. Ni nous respecter nous-mêmes.

Notes
(1)  0 laquelle arabes et slaves attachent assez d'importance pour utiliser avec les  prénoms ls  ben,  bent, ou ov, ova.

La décadence

La décadence

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