vendredi 2 novembre 2012

Obama : la lâcheté face aux islamistes

Réunion de campagne électorale : pendant l'hymne national, Obama choisit son camp

“The future must not belong to those who slander the prophet of Islam.” Traduction : « L’avenir n’appartiendra pas à ceux qui diffament le prophète de l’islam ».


Cette phrase, la plus marquante de son discours à la dernière séance de l’Assemblée générale de L’ONU, a été prononcée par Barack Obama Président des États-Unis d’Amérique. Le contexte de cette déclaration étonnante est connu. Le 11 septembre dernier, à Benghazi en Lybie vers 9 heures du soir heure locale, une centaine de djihadistes affiliés à al Qaeda ont attaqué le consulat américain, y ont mis le feu et y ont tué quatre ressortissants américains dont l’ambassadeur Christopher Stevens.

Il s’agissait d’une opération terroriste planifiée longtemps d’avance par al Qaeda pour venger la capture et l’exécution de Ben Laden. Pour Obama qui, à peine quelques jours plus tôt, avait déclaré à la convention démocrate, qu’al Qaeda avait été mise en déroute, il s’agissait d’un revers de taille, remettant en question un pan important de sa politique étrangère. Cette politique qui consiste à anéantir les djihadistes violents tout en installant les islamistes au pouvoir, souffre, on le devine bien, d’un vice fondamental, celui de faire la distinction entre les islamistes sur la base du jihad, comme s’il existait des différences fondamentales entre les objectifs des djihadistes violents et ceux des islamistes qui pratiquent les autres formes de jihad : jihad juridique, jihad démographique, jihad économique etc.

Le meurtre de quatre diplomates américains dans l’exercice de leur fonction met à mal également l’hypothèse selon laquelle les islamistes se montreront reconnaissants si on leur témoigne du respect et si on leur permet d’accéder au pouvoir. L’attentat de Benghazi constitue par conséquent une douche froide pour les théoriciens « experts » des milieux académiques américains et du Département d’État, lesquels ont conçu et imposé une vision erronée de l’islam et des islamistes.

Mais on ne se départit pas facilement de ses idées fausses et encore moins de ses illusions, surtout quand on se nomme Obama et qu’on se trouve en pleine campagne électorale. Mise à part sa passivité lors de la gestion, à bien des égards calamiteuse, de cette crise et qu’il devait à tout prix cacher, Obama se devait de faire diversion, d’attirer l’attention, non sur les conséquences désastreuses de sa politique étrangère, mais sur les extraits d’un film amateur posté sur You Tube: L’innocence des musulmans.

Les islamistes qu’il a si bien servis et qui lui doivent en grande partie leur accession au pouvoir, ne se sont pas privés d’organiser un peu partout des manifestations violentes le jour anniversaire des attentats du 11 septembre. Le film en question n’était qu’un prétexte, puisque les manifestations qui n’avaient rien de spontané ont été soigneusement coordonnées pour ne pas dire synchronisées par ceux-là mêmes qu’Obama avait choisis comme interlocuteurs privilégiés, les islamistes et à leur tête les frères musulmans. Ces violences dirigées contre les missions diplomatiques américaines avaient un but précis : la démonstration de force et l’intimidation. Pour les observateurs objectifs de la chose islamique, il n’y a rien là qui soit étranger à l’islam et encore moins à ses adeptes.

Mais le fait le plus troublant est la simultanéité des attaques djihadistes sur le consulat américain à Benghazi et des manifestations violentes au Caire, à Tunis, au Yémen, au Pakistan, à Londres. Le renseignement américain et par le fait même la présidence étaient bien au courant de la complicité et de la coordination que les frères musulmans ont établies avec les djihadistes d’al Qaeda.  

Peut-on dans ces conditions s’étonner de voir Obama choisir délibérément et officiellement de prendre pour argent comptant le prétexte du film, faisant sienne la prétendue indignation des islamistes? Poignardé dans le dos par ses alliés il avait le choix de reconnaître ouvertement son erreur et faire vœu d’ajuster en conséquence sa politique étrangère. Mais le courage qui lui a manqué le soir du 11 septembre, l’a également déserté face au public américain. Quoi de plus facile, et de plus lâche qu’abandonner les diplomates du consulat à leur sort ? Quoi de plus simple et de plus expéditif que de faire semblant de s’indigner contre un film que presque personne n’a vu ?

Mais Obama, qui par-dessus tout est conscient de son image, a choisi de faire les choses en grand. Il a mis en œuvre son éloquence ou pour être plus précis l’éloquence de ses rédacteurs de discours. Ils se devaient de trouver une formule, ils ont donc choisi de plagier un écrivain célèbre que les islamistes ne portent pas dans leur cœur : Mark Steyn auteur d’un best-seller : « the future belongs to islam » (l’avenir appartient à l’islam) lequel traite des conséquences prévisibles de l’immigration massive des musulmans en Occident. « The future must not belong to those who slander the prophet of Islam», « L’avenir n’appartiendra pas à ceux qui diffament le prophète de l’islam », telle est la formule qui a fait les grands titres des journaux et que les chaînes de nouvelles ont répétée à satiété.

Face à l’intimidation et à la violence, l’homme le plus puissant de la planète a choisi de se vautrer aux pieds des fascistes islamiques, car le sens de sa formule n’a échappé à personne : la liberté d’expression, inscrite en toutes lettres dans la constitution américaine, doit se plier à l’islam, pire, la liberté d’expression est à sens unique : l’islam a le droit de dénigrer toutes les religions et toutes les philosophies, mais nul n’a le droit de critiquer l’islam.

Face à l’ingratitude, face à la perfidie, face à la haine et face à la violence, Obama a choisi de trahir ouvertement la constitution du pays qu’il a juré de préserver. Sa prise de position est un indice qui ne trompe pas de sa lâcheté et de sa déchéance morale. Quel que soit le résultat des élections américaines, l’Amérique et à sa suite l’Occident, auront de la peine à se relever de cette défaite auto-infligée.
Hélios d'Alexandrie pour Poste de Veille

La décadence

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